Après avoir mis le feu à son appartement, un professeur de littérature ivre et tourmenté débarque chez l’un de ses étudiants au beau milieu de la nuit. Obsédé par la souillure et la pureté, il lui parle de génocide, du massacre des vaches folles et de celui de la pensée. Dans ce récit en forme de monologue, le silence pesant de l’étudiant en dit autant, sinon davantage que le flot de paroles du professeur.

À travers La hache, Larry Tremblay s’interroge, dans une langue forte et évocatrice, sur la disparition de la pensée critique devant l’omniprésence de la bêtise médiatisée. Un texte comme une gifle au visage des endormis, une réflexion nécessaire sur le pouvoir des mots.

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