
Lori me donnait souvent rendez-vous dans un café de Montréal. Elle arrivait chaque fois une heure ou deux avant moi pour pouvoir y travailler. Je la trouvais assise devant son…
Découvrez nos inédits! Nos collaboratrices et collaborateurs nous partagent toutes sortes d'histoires inspirées par leurs univers.
Lori me donnait souvent rendez-vous dans un café de Montréal. Elle arrivait chaque fois une heure ou deux avant moi pour pouvoir y travailler. Je la trouvais assise devant son…
Jones est le récit bouleversant d’une enfance meurtrie, révélant – non sans un humour acéré et simultanément – la force des liens fraternels et la douloureuse frontière entre l’amour et la violence. Neil Smith nous confie ce qui l’a poussé à raconter son histoire, ce besoin de vaincre la peur des monstres tapis dans les recoins – d’ouvrir la lumière non pas pour les faire disparaître, mais pour les révéler au grand jour.
Dix textes sont nés d'un atelier de création littéraire sur l’écofiction offert dans le cadre de l’École d’été de l’Institut du nouveau monde; dix nouvelles d’écofiction qui abordent la crise écologique et le rapport à la nature sous des angles aussi différents qu’originaux.
Le nouveau roman de Heather O’Neill se déploie en partie dans le Montréal opulent du xixe siècle, où les deux protagonistes, Sadie et Marie, entretiennent une relation si passionnément destructive qu’elle interfère avec le cours de l’histoire. L’autrice, fée marraine des marginaux, des orphelin·e·s rêveur·se·s et autres non conformistes, raconte l’inspiration qu’elle a puisée dans sa fréquentation des manoirs du Mile doré, aujourd’hui accessibles autrement qu’à une poignée d’hommes riches, architectures témoins d’une revanche de la misère sur la bourgeoisie.
Avec Le fil du vivant, Elsa Pépin explore le rapport au corps comme une frontière (poreuse) entre les vivants, dans la maternité, dans la drogue et dans sa lutte pour sa (sur)vie; le rapport également au désir de liberté, d’émancipation et de transgression qui fait fi des fins du monde. À travers cet inédit, elle remonte aux origines du livre, aux réflexions nées avec son fils sur la faculté de se dissoudre pour parfois mieux renaître.
Dans Douleur exquise, l’artiste Sophie Calle conjure la douleur causée par une rupture amoureuse en demandant à des amis ou rencontres de fortune de lui raconter le moment où ils ont le plus souffert. Inspirée par sa collecte de récits, au départ de mon double projet de traversée pour Les grands espaces – écrire un roman sur le froid et la froideur dans les relations, et courir un marathon sur le lac Baïkal en plein hiver sibérien –, j’ai eu envie d’être accompagnée par « les froids des autres ».
Chronique de quartier, romance de voisinage, Une odeur d’avalanche détricote les petits et les grands miracles, les cataclysmes et les joies qui font et défont les communautés. Pour faire écho à ce texte d’une rare douceur, qui nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour croire à la magie, l’auteur signe cet hommage poétique au quartier qu’il habite et qui l’inspire.
Ici, ailleurs est un roman tragique, mais rempli de lumière. Une berceuse silencieuse, un chemin vers l’automne aux embranchements mystérieux. À l’occasion de la sortie en format CODA de son roman sans musique, Matthieu Simard a replongé dans les dessins qui ont été à l’origine de son écriture.
Maître dans l’art d’insuffler du surnaturel à l’ordinaire, Sean Michaels présente « son » Montréal dans ce texte en forme de contrepoint à son plus récent roman Les coups de dés.