
Il ne faut surtout pas lire L’empereur de Paris.
Il faut juste suivre ses mots. Comme on suit l’odeur du pain qui cuit dans le four d’une boulangerie de quartier, ou juste se laisser flatter par ses phrases comme la peau s’abandonne à la caresse d’une brise. Ou se livrer à sa voix qui nous guide dans une valse, en frôlant doucement notre corps avec un mouvement du bassin, une pression de la main, un simple souffle. Si nous entrons dans cette danse, nous sommes immédiatement propulsés dans la vie bouillonnante d’un Paris de rêve, d’un Paris rêvé, qui se déploie dans toute son élégance et sa finesse.
Il ne faut pas juste lire ce livre. Il faut le respirer, le vivre, l’habiter en empereur.
C S RICHARDSON
L’empereur de Paris