Étude pour l'obéissance
$16.99 – $27.95
Étude pour l'obéissance de Sarah Bernstein, traduit par Catherine Leroux
Une femme s’installe dans un pays nordique, d’où ses ancêtres ont été chassés, afin de s’occuper de son frère récemment divorcé et de sa maison. Autour de ce vaste manoir, la campagne est le théâtre d’événements inexplicables affectant les animaux de ferme. Misant sur sa dévotion et sur son obéissance pour se faire accepter des villageois, la jeune femme découvre bientôt que ses gestes ont l’effet inverse. Tandis que la suspicion dont elle fait l’objet se transforme en hostilité, l’héroïne de ce roman déroutant et hypnotique est plongée dans des rapports de force où pouvoir, soumission, histoire et violence s’opposent.
Dans une langue à la fois lyrique et analytique, Sarah Bernstein livre une fable inquiétante où la vérité se lit entre les lignes et dont les phrases vertigineuses nous emportent plus loin qu’on le croyait possible.
Traduit par Catherine Leroux
Titre original: Study for Obedience
« Une atmosphère d’appréhension, de violence contenue et d’étrangeté imprègne ce remarquable roman, palpable dès les premières phrases. »
The Financial Times
Échos
Le jury du prix Booker
«Étude pour l’obéissance est un roman absurde, empreint d’humour noir, sur la montée de la xénophobie telle que perçue par une étrangère dans une ville sans nom... Mais est-ce bien cela? La prose cristalline et impérieuse de Bernstein ébranle toutes nos attentes. En ressort une véritable méditation sur la notion de survie.»
The Daily Telegraph
«[Le livre] a le rayonnement d’une parabole : un caractère primordial, des personnages qui représentent chacun de nous. L’histoire est toutefois trop vivante pour reposer sur des messages faciles... L’écriture de Bernstein est philosophiquement opaque, électrique, élégante. Il est malheureusement courant de nos jours de parler de ce que les romans “veulent dire”, de supposer qu’ils devraient, comme tout le reste, endosser une posture unique. Une telle puérilité ne peut que s’évaporer devant un tel roman, qui nous rappelle de si belle manière que la fiction est un art moral.»
The Irish Times
«Une histoire d’abjection... Ce captivant roman adresse une puissante critique à ceux qui voudraient délimiter la société et l’identité commune de manière à restreindre la diversité et à punir ceux qui osent être différent.»
The Observer
« Cet éblouissant second roman se présente comme une méditation sur la survie, sur le danger d’avaler les récits des puissants, et comme un avertissement : l’autoflagellation des opprimés finit souvent par se retourner contre les oppresseurs. »