Illustratrice de Québec, Estée Preda élabore un univers inspiré de son enfance bercée par les contes de fées, les terreurs nocturnes de sa grand-mère et le rythme des saisons. Son travail a été présenté dans différents magazines, et elle a récemment collaboré avec la maison Simons pour la création d’une collection à son image, tout en légèreté et en douceur. Pour Alto, elle a illustré la couverture du roman Le saint patron des merveilles de Mark Frutkin, ainsi que celle de l'édition papier d'Aparté (automne 2017).

Quels aspects du livre Le saint patron des merveilles vous ont le plus inspirée?

Le cadre du roman en général m’a beaucoup plu et j’ai particulièrement aimé l’atmosphère magique dans laquelle se déroule le récit. De plus, j’aime l’histoire à la base, donc tout ce qui a trait au mode de vie et aux croyances des gens des temps passés est toujours une bonne source d’inspiration pour moi.

C’était la première fois que vous réalisiez une couverture de livre. Quels ont été les défis de ce type de création?

Un des défis les plus importants a été de trouver le juste équilibre visuel pour représenter les thèmes abordés par l’auteur. Le saint patron des merveilles est si riche en magie et en symbolisme! Je travaille généralement de façon assez viscérale et, pour cette création, il m’a fallu être plus rationnelle et méticuleuse, afin de bien sélectionner les éléments clés à illustrer.

Vous dites que votre démarche a été influencée par les contes que vous lisiez enfant. Comment cela s’exprime-t-il dans vos illustrations?

Les contes folkloriques sont remplis de juxtapositions. On peut penser aux éléments naturels et surnaturels, ou encore à la beauté et au terrifiant, par exemple. C’était la façon qu’avaient nos ancêtres d’expliquer le monde qui les entourait. De la même manière, ma démarche est en quelque sorte une quête introspective où chaque illustration doit respecter un certain équilibre entre les émotions évoquées et toujours laisser place à une certaine interprétation.

Y a-t-il un récit que vous aimeriez illustrer?

La petite fille aux allumettes d’Andersen. Ce conte m’avait marquée étant enfant et il me touche encore beaucoup.

Mark FRUTKIN

Le saint patron des merveilles

«Le saint patron des merveilles est un joyeux divertissement qui traversera l’imagination du lecteur comme une comète.»

Yann Martel

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