Franziska Neubert est une illustratrice allemande. Après avoir étudié à l’École supérieure des beaux-arts de Leipzig, elle a obtenu une bourse d’études d’un an pour l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Elle est reconnue pour ses illustrations ainsi que pour ses gravures sur bois. Elle a été récompensée plusieurs fois et a vu son travail sélectionné pour de nombreuses expositions à travers le monde (France, Suisse, Autriche, Japon, République tchèque…). Elle a souvent participé à des foires du livre, notamment celles de Francfort et de Bologne. Avec sa collègue Petra Schuppenhauer, elle dirige l’atelier-galerie Lieblingsdruck, à Leipzig. Depuis 11 ans, Franziska est membre du collectif d’artistes augen:falter, composé de huit femmes. Ensemble, elles organisent des expositions et collaborent à différents projets.

Comment décririez-vous votre processus de création ?

Mon travail artistique se déploie sur deux pôles : l’illustration littéraire et l’exploration libre. Mes sujets, tant qu’ils ne sont pas orientés par un projet littéraire, je les trouve dans la rue. Ce sont souvent des vues de ville et je ne choisis pas nécessairement des scènes idylliques. J’utilise plusieurs techniques comme le dessin et la peinture, mais celle que je préfère est la gravure sur bois (parfois appelée la « technique du bois perdu » en français, une appellation tellement plus poétique). Je coupe et j’imprime à partir d’une plaque d’impression (en bois ou en linoléum) jusqu’à ce que le bloc d’impression soit complètement détruit. Parfois, j’imprime jusqu’à 20 couleurs pour une même oeuvre. On peut seulement imprimer une couleur par jour, ce qui fait qu’un motif peut prendre trois semaines à réaliser. Récemment, j’ai entamé un bloc de bois de grande dimension (1 m sur 1,4 m). Ça pourrait me prendre plusieurs mois avant de voir le résultat final.

Vous faites vous-même vos sérigraphies. Comment cela influence-t-il votre rapport à la couleur et au papier ?

Parce que j’imprime moi-même, je n’ai pas de contraintes de coûts ni de pression causée par des délais, du moins pas pour mes projets personnels. Je peux imprimer avec plusieurs couleurs sur plusieurs semaines. Les résultats sont très colorés et complexes en matière de composition des couleurs. Le choix du papier est très important pour moi. Certains types de papier sont devenus mes amis, rendu à ce point ! Ceux qui ne me plaisent pas, je ne les utilise qu’une seule fois.

Vous participez à la Foire du livre de Francfort. Quels liens entretenez-vous avec les différents acteurs du milieu du livre ?

La Foire du livre de Francfort est toujours très excitante. On y rencontre des éditeurs, des collègues et des collectionneurs de partout à travers le monde. C’est d’ailleurs là que j’ai connu Antoine Tanguay, ce qui m’a valu le plaisir de créer deux couvertures pour Alto (Les égarés et Cette petite lueur).

Lori LANSENS

Les égarés

« Tour de force qui figurera assurément parmi les romans les plus marquants de l’année, Les égarés offre un équilibre parfait entre suspense et drame social, entre secrets de famille et lutte pour la survie. »

The Globe and Mail

Lori LANSENS

Cette petite lueur

«L’héroïne de Lansens est drôle, perspicace et (par moments) d’une jeunesse bouleversante. Les voix narratives féminines fortes sont, bien entendu, la marque de commerce de Lansens. On retrouve intact son don pour faire apparaître des personnages entiers et complexes, don qui avait rendu Les Filles si inoubliable.»

The Globe and Mail

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