La servante aux corneilles
$18.00 – $18.99
La servante aux corneilles de Dan Vyleta
Vienne, 1948.
Le jeune Robert Seidel rentre du collège pour découvrir une maisonnée transformée : son beau-père a été victime d’un mystérieux accident, sa mère endort son mal à coups d’opiacés, une servante bossue amie des corneilles hante les couloirs de la grande demeure. À son retour de Paris, Anna Beer, quant à elle, retrouve un appartement vide et part à la recherche de son mari, fait prisonnier pendant la guerre. Tous deux nous entraînent à leur suite dans une ville marquée par les cicatrices de son passé.
Livre noir troué par de fulgurantes percées de lumière, La servante aux corneilles nous révèle par touches impressionnistes une Vienne riche de secrets, où se côtoient les coupables, les innocents et les fous.
Traduit par Dominique Fortier
Titre original: The Crooked Maid
Tchekhov dit que lorsqu'on introduit un fusil au premier acte, il faut qu'il tire au troisième. Il ne nous dit pas ce qui arrive si on l'introduit au troisième acte.
Échos
Les méconnus
« Un roman captivant qui contient un lot infini de secrets dans un décor viennois d’après-guerre habilement et minutieusement décrit. »
The Globe and Mail
« Le gothique et le thriller se rencontrent dans ce roman tendu, où l’on montre l’horreur qui sommeille en chacun de nous. »
The Guardian
« Au final, La servante aux corneilles rappelle les ombres anguleuses des premiers films du mouvement expressionniste allemand. Le roman exerce la même sombre fascination que Metropolis ou Le Cabinet du docteur Caligari. On y entre par un chemin dérobé et on est pris de vertige. »
National Post
« L’action de La servante aux corneilles débute près d’une décennie après les événements de Fenêtres sur la nuit, dont le roman reprend certains des personnages. Il ne s’agit pas pour autant d’une suite. La servante aux corneilles est une œuvre autonome mais il faut bien avouer qu’on éprouve un plaisir certain à revisiter la ville et l’immeuble à logements où se déroulait une grande partie du roman précédent. Et ce nouveau livre est d’autant plus poignant qu’on y retrouve plusieurs des personnages découverts plus jeunes dans le premier. »
Nightlife
« L’atmosphère lugubre et teintée de mystère de ce très bon roman évoque avec brio les stigmates laissés par la Deuxième Guerre mondiale en Europe. »
La Presse
« C’est la suite, sans l’être vraiment, de Fenêtres sur la nuit. Dan Vyleta retourne à Vienne. Dans des lieux, dont un certain appartement, qu’il nous a déjà fait visiter. Le livre reprend même quelques personnages, mais ils ont vieilli. Nous étions au début de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes après. Il y a ici une enquête et quelques quêtes. Des crimes, un procès. Le poids de l’histoire. Celui des ombres. C’est fascinant. Très beau, et très triste à la fois. »
Le Soleil
« J'ai lu La servante aux corneilles avec un esprit vierge, sans connaître l'histoire de Fenêtres sur la nuit. Le roman se suffit en lui-même; ce n'est pas à proprement parler une suite. N'empêche, Dan Vyleta a une façon tellement fascinante, tellement prenante de donner vie à ses personnages que je n'ai qu'une seule envie, c'est me plonger dans Fenêtres sur la nuit. »
7 Jours
« Ce livre dépeint l'après-guerre dans toute sa noirceur. »
Les matins d'ici, Radio-Canada
« C'est une belle écriture, un livre dans lequel on plonge. Un excellent roman ! »
Bible urbaine
« Dans une écriture simple et extrêmement descriptive, ce roman sordide explore de belle façon les bouleversements liés à la reconstruction d’après-guerre. Il réussit à faire ressentir au lecteur toute la détresse des viennois dans un monde déchiré et sans repères. [...] Roman historique, roman de mœurs, roman policier. La servante aux corneilles est tout cela à la fois. Inclassable, il rappelle que rien n’est jamais tout à fait simple. Surtout pas la guerre. »
Mon coin lecture
« Un bon gros roman de 700 pages qui se lit tout seul, rempli de coïncidences troublantes et d’une panoplie de personnages qui s’agitent dans cet univers glauque qui devient au fil des pages presque un personnage en lui-même. Du début à la fin, je me disais qu’il y avait un je-ne-sais-quoi de Dickensien. »