Une basse noblesse
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Une basse noblesse de Sophie Beauchemin
À 50 ans, le temps est venu pour Robert d’Amri de faire le point sur sa vie d’imposteur. Car il a en quelque sorte emprunté une existence qui, n’eût été d’une amourette au jardin avec Mademoiselle Échassier, alias Esther Roquemaure de Villemure, aurait sans doute été marquée par le passage de jours tranquilles. Ce jeune homme d’origine modeste préférant la compagnie des voitures à celle des hommes s’est conformé aveuglément aux volontés de deux familles qui s’entendaient sur un mariage rapide, mais nécessaire à leurs yeux. Employé de Plastron inc., la compagnie de son beau-père, Robert s’est donc laissé porter par la vie, tout simplement. Puis, par une matinée froide de décembre, il a tenté d’en finir avec cette route tracée d’avance, a voulu tenter le destin en posant un geste grave et, espérait-il, libérateur. Ce jour-là, Robert d’Amri est devenu un homme.
Qu’est-ce qui définit la (basse) noblesse ? Sur quelles valeurs cette espèce, menée par le respect outrancier de conventions absurdes, est-elle établie ? Tissé de vérités et de mensonges, d’adultère et de politesses parfumées de mépris, le premier roman de Sophie Beauchemin dresse le portrait grinçant d’un homme qui aura été, bien malgré lui, le jouet de ses proches.
J'avais beau revendiquer le rôle du rebelle, du batailleur, de l'insurgé contre l'ordre établi, je dois reconnaître que je n'ai jamais été un être de grandes convictions. Je suis un parfait parasite qui puise chez autrui les substances nécessaires à sa survie.
Échos
Québec français
« Une basse noblesse est un roman pétillant et malicieux qui se moque gentiment et avec intelligence de la “misère des riches”. »
Lettres québécoises
« [L]e récit est mené tambour battant, sans aucune faille, jusqu’au retournement final de situation qui est fort habile. »
Le Soleil
« D’une écriture vive empreinte d’un sourire en coin, Une basse noblesse se lit d’un trait, curieux que nous sommes d’en savoir sur la misère des riches, ce monde où tout finit par tomber. Même les masques. »