Miles et Isabel ou la belle envolée
Le pays était trop grand pour qu’elle s’en fasse une image cohérente. Mais ce qu’elle n’oubliait jamais, c’était le ciel.
Sydney, à l’apogée de l’ère victorienne. La comédienne Eliza McGinty crée un scandale considérable en interprétant le rôle d’Hamlet alors qu’elle est glorieusement enceinte et, de surcroît, célibataire. Devant une salle bondée, elle accouche au beau milieu d’une représentation, déclenchant la même réaction chez Louisa Dowling, une riche spectatrice présente ce soir-là.
Leurs rejetons, Miles McGinty et Isabel Dowling, vivront longtemps des vies parallèles aussi excentriques que l’avait laissé présager leur naissance: alors que l’un est embauché comme assistant d’un magicien spécialisé dans la lévitation, l’autre devient accidentellement la première jeune fille à s’envoler en montgolfière. Chacun à leur manière, ils défieront les conventions de leur époque, mais aussi celles qui régissent la gravité.
Acclamé par la critique anglo-saxonne et traduit en plusieurs langues, Miles et Isabel propose un voyage picaresque et fascinant dans une Australie mi-Far West, mi-Angleterre victorienne. Une romance légère comme l’air, où le vol constitue tout autant un exploit physique qu’un élan de l’esprit, une volonté de s’élever au-dessus de sa condition.
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