Emil Ferris

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres - Livre deuxième

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Moi, ce que j'aime, c'est les monstres Livre deuxième, par Emil Ferris, traduit par Jean-Charles Khalifa

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L’existence de Karen Reyes regorge toujours d’insondables mystères. Le meurtre d’Anka Silverberg, sa muse sombre et survivante de l’Holocauste, n’a pas encore été élucidé. L’arrestation de son voisin, le gangster Kiri Jack Gronan, a soulevé un pan du voile noir qui flotte sur Uptown, révélant un monde en ébullition où règnent prostituées, truands, fantômes et philosophes. Et la mort de sa maman a laissé un vide sidéral dans l’âme déjà chamboulée de la jeune Karen.

La petite artiste doit ainsi faire face à une vie nouvelle, aux abords de l’adolescence, où tout tremble et vacille, et où même ses menues certitudes semblent sur le point de voler en éclats. Mais Karen est un être farouche — 1/3 loup-garou, 1/3 détective, 1/3 enflammée. Carburant à la curiosité, à l’imagination et à la compassion, elle veut désormais bannir de son existence les tabous et les mensonges qui ont fini par empoisonner jusqu’à ses rêveries.

Moi, ce que j’aime, c’est les monstres - Livre Deuxième est la suite très attendue du roman graphique le plus acclamé de la dernière décennie. Avec brio, Emil Ferris brosse dans ces pages hachurées le portrait émouvant de jeunes femmes bousculées par les tragédies de la vie, mais où réside encore la possibilité, fragile, de l’amour.

Traduit par Jean-Charles Khalifa

Titre original: My Favorite Thing Is Monsters Book Two

Échos

François Lemay

Le Devoir

«Véritable ode à la différence, porté par de magnifiques dessins qui touchent droit au coeur [...].»

Julie Roy

L'actualité

«Hommage aux films d’horreur et aux magazines de science-fiction, cette suite peut se lire indépendamment du livre premier. Le trait hachuré typique de Ferris demeure magnifique, page après page.»

Ismaël Houdassine

Le Devoir

«Emil Ferris sera même qualifiée par Art Spiegelman, l’auteur du chef-d’œuvre Maus, de "plus grande artiste de bande dessinée de notre temps".»

Jean-Dominic Leduc

Les libraires

«Mêlant habilement beaux-arts, films de série B, Histoire, comics d’horreur et questions queer, Ferris est plus que jamais portée par la grâce d’une narration unique, inspirée. Un poignant récit sur les méandres de la construction de soi.»

Josianne Létourneau

Collections

«Page après page, Emil Ferris nous éblouit par la maîtrise incontestable de son art et par ce monde incandescent dans lequel la plongée se fait inexorable et terriblement fascinante.»

Steven Renald

L'avaleur de livres

« C'est un ouvrage hallucinant, un peu comme la vie de cette autrice-là qui, du jour au lendemain, s'est vu propulser sur la planète terre comme l'une des meilleures bédéistes du 21e siècle. Et c'est mérité. »

Diane Stehlé

Magazine Vol VIP

«Nous l'attendions et il nous a ravis autant que le premier tome!» Et « Un ouvrage unique que vous ne lâcherez pas avant de l'avoir terminé!»

Benoît Migneault

Fugues

«Un roman graphique qui adopte plusieurs formes : journal intime, roman policier et bestiaire de monstres fantastiques. Le récit est d’ailleurs émaillé de magnifiques planches en format pleine page, pastichant le style de certaines couvertures Pulp des comics des années 40 et 50.»

France Info

«Au milieu de la noirceur de l’album, l’héroïne est lumineuse de par sa présence et sa véracité. Cette fiction ambitieuse et moderne est d’une construction autant éclatante que fascinante, comme on n’en lit finalement bien trop peu.»

François Angelier

Les Midis de Culture

«L’aventure Ferris continue et c’est tant mieux. Ce deuxième tome est un prolongement du premier, toujours aussi fabuleux, extrêmement bien pensé et émouvant. [...] Moi ce que j’aime c’est les Monstres est magnifiquement structuré avec une construction de carnet de croquis avec un dessin d’une finesse et d’une délicatesse vertigineuse, au croisement du croquis et des enluminures.»

illustration emil ferris selfportrait

Autrice | Illustratrice

Emil Ferris

Emil Ferris est née en 1962 à Chicago, où elle vit encore aujourd’hui. À 40 ans, elle contracte le virus du Nil occidental, qui la paralyse presque complètement. Mais, à force de persévérance, elle réussit l’impensable : elle dessine à nouveau. Emil décide alors de s’inscrire au Art Institute de Chicago, d’où elle sort diplôme en poche. Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, sa première publication, connaît un succès fulgurant et propulse Emil parmi les «monstres» sacrés du neuvième art.

Crédit illustration : Emil Ferris

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