Rawi Hage

La Société du feu de l'enfer

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La société du feu de l’enfer de Rawi Hage

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ISBN : N/A

1978. La guerre civile bat son plein et ravage Beyrouth. Pavlov, fils d’un entrepreneur de pompes funèbres, habite une rue surplombant le cimetière de l’enclave chrétienne de la ville. À la mort de son père, il reçoit la visite d’un homme excentrique, membre de la Société du feu de l’enfer. Ce groupe secret auquel son paternel avait appartenu veille à l’inhumation ou à la crémation des exclus, athées et homosexuels abandonnés par leur famille, le clergé ou l’État. Pavlov accepte l’offre qui lui est faite de reprendre cette tâche. De son balcon, il observe les processions funéraires, nombreuses en cette période de conflits, et chronique les jours sombres d’une communauté vacillant au bord du gouffre.

Tragicomédie d’une remarquable acuité, La Société du feu de l’enfer dissèque avec maestria les jours de guerre, la folie des hommes et l’absurdité de leurs gestes. L’auteur de Parfum de poussière (Prix des libraires du Québec) signe une proposition subversive exaltante, confirmant la somptuosité de sa plume et l’importance de sa voix.

Traduit par Sophie Voillot

Titre original: Beirut Hellfire Society

Liste préliminaire – Prix Scotiabank Giller
Finaliste – Prix littéraire du Gouverneur général (traduction)
Finaliste – Prix Rogers Writers’ Trust

Échos

Monique Roy

Châtelaine

«[...]une tragicomédie puissante où défile une galerie de personnages dont la vie est en suspens, menacée à tout moment par une bombe égarée.»

Anne-Frédérique Herbert-Dolbec

Le Devoir

«Saisissant.»
★★★★

The Vancouver Sun

«Indomptable, viscéralement excitant et souvent sombrement drôle.»

Maclean’s

«Un roman élégamment beau, émaillé de phrases comme des pierres précieuses.»

Quill & Quire

«Un roman d’une beauté tragique, teinté d’humour noir, qui compose avec ses contradictions et qui est chargé d’idées philosophiques profondes de même que d’une lumineuse poésie arabe. C’est l’histoire intemporelle d’un exclu dont les actes témoignent du monde qu’il observe. C’est aussi un témoignage d’amour à la vie. Hage nous rappelle ce dont a besoin un roman pour durer, tant au niveau de la forme que du fond.»

Brice Couturier

France culture

«L'humour noir aussi est une manière d'exorciser les fantômes.»

Anne-Frédérique Hébert-Dolbec

Le Devoir

«Avec une galerie de personnages hauts en couleur, Hage chronique les jours tragicomiques d’une communauté au bord du gouffre.»

Yvon Paré

Littérature du Québec

«Un ouvrage saisissant qui m'a perturbé à chaque page[...] .On arrive à la fin de ce roman l’esprit en charpie, déstabilisé après avoir empoigné les passions et les dérives humaines, après avoir pris conscience que nous pouvons tous être des bourreaux et des victimes.»

Marie-France Bornais

Journal de Québec

«[...] une plume riche, vivante, puissante»

Jean-François Crépeau

Passion chronique

«La Société du feu de l’enfer est un immense roman qui nous fait entrer dans l’univers infernal d’un pays en guerre civile en illustrant de maintes façons que, même dans un tel contexte, un humanisme peut exister»

Vol VIP

«L’auteur […] signe ici une proposition subversive exaltante, confirmant la somptuosité de sa plume et l’importance de sa voix.»

Des penseurs qui vivent dans les marges de l’existence

Madeleine Thien pose son regard sur La société du feu de l'enfer de Rawi Hage.

Rawi Hage credit photo Justine latour

Auteur

Rawi Hage

Né à Beyrouth, au Liban, Rawi Hage a survécu à neuf ans de guerre civile. Il a immigré au Canada en 1992. Son premier roman, Parfum de poussière, a entre autres remporté le prix IMPAC Dublin et le Prix des libraires du Québec, et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général et au prix Scotiabank Giller. Le cafard, son deuxième livre, a été porté au grand écran par Guy Édoin (sous le titre Malek). Avec Carnaval, l’auteur a remporté le prix Paragraphe Hugh MacLennan. En 2019, on lui a décerné le prix Engel Findley, qui encourage un auteur établi à poursuivre son oeuvre remarquable. Rawi Hage vit à Montréal.

Crédit photo : Justine Latour

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