

Le fil du vivant
$15.99 – $25.95
Le fil du vivant d’Elsa Pépin
Des pluies diluviennes s’abattent sur le Québec. Arrimée à ses deux jeunes enfants, Iona est déchirée entre un désir maternel de fusion et le besoin de s’évader, entre le monde parfaitement cartographié de Nils, son amoureux, et le souvenir des débordements et des débauches de sa jeunesse.
Bientôt, la réalité la rattrape. Montréal est sur le point d’être inondée et Nils a tout prévu : il emmènera sa famille à l’abri dans le nord, au somptueux manoir de son clan. Avec quelques proches, ils s’installent loin de la civilisation, isolés dans une forêt noyée, en pleine mutation. Au fur et à mesure que les réserves de nourriture diminuent et que la province s’enfonce dans le chaos, la tension monte dans la demeure au luxe désormais obsolète. Ceux qui entendent lutter férocement pour protéger leurs ressources affrontent ceux qui persistent à croire qu’il faut s’accrocher dans un élan solidaire au mince fil du vivant.
Elsa Pépin met en lumière les extrêmes qui gouvernent nos existences et la porosité des frontières que nous croyons pourtant étanches entre l’individu et le monde, entre la soif et la noyade, entre la destruction et la survie.
C’est une histoire de corps, de prise et de déprise.
Échos
Les libraires
Dans un univers inquiétant où les abeilles meurent et les plantes peinent à pousser, où les réserves de nourriture s’écoulent dangereusement jusqu’à manquer, la quête de beauté d’Elsa Pépin fait l’effet d’un baume. Le fil du vivant, c’est à la fois une fable apocalyptique et un hommage à celles qui veillent à la survie de l’espèce humaine, qui s’oublient dans l’autre. C’est une histoire qui, par sa lucidité et sa douceur, son réalisme et sa violence, nous habite des jours durant et même après la dernière page.
La Presse
Au-delà de cette catastrophe aux airs de fin du monde qui se joue en trame de fond de ce deuxième roman d’Elsa Pépin, Le fil du vivant s’intéresse aux cages dans lesquelles nous nous enfermons ou desquelles nous brûlons de nous libérer, à nos fêlures et aspérités, et aux états extrêmes dans lesquels on se perd et on se noie, mais qui offrent aussi l’occasion de renaître et de se réinventer.
Le Devoir
D’une part, il y a la jeunesse. […] Puis, il y a la mère. […] Ces extrêmes, ces oppositions qui façonnent et triturent le corps, qui ouvrent la voie à une nouvelle perception du monde et de soi, sont au cœur du second roman d’Elsa Pépin, Le fil du vivant.
Le Journal de Québec
En un roman foisonnant, Elsa Pépin trace un magnifique chemin. […] un récit déroutant et saisissant, qui ramène le lecteur aux défis personnels qu’il croise et aux grands drames des temps actuels.
Solaris
L’écriture est riche et charnelle, imagée et talentueuse.
Les Libraires
Avec une redoutable lucidité, le nouveau roman d’Elsa Pépin fait se toucher nos extrêmes, se lit dans l’urgence, se vit comme une déflagration.

Les vertus de l’oubli
Avec Le fil du vivant, Elsa Pépin explore le rapport au corps comme une frontière (poreuse) entre les vivants, dans la maternité, dans la drogue et dans sa lutte pour sa (sur)vie; le rapport également au désir de liberté, d’émancipation et de transgression qui fait fi des fins du monde. À travers cet inédit, elle remonte aux origines du livre, aux réflexions nées avec son fils sur la faculté de se dissoudre pour parfois mieux renaître.
Fiche de lecture
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