Les dangers de fumer au lit
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Les dangers de fumer au lit, recueil de nouvelles de Mariana Enriquez traduit par Anne Plantagenet
Avec une tendresse évidente pour les marginaux et les opprimés, pour ceux et celles qui souffrent ou qui errent, les douze histoires qui composent Les dangers de fumer au lit laissent voir les entrailles corrompues de certains pans abîmés de l’histoire contemporaine. Mariana Enriquez (Notre part de nuit, Prix des libraires du Québec) possède une plume à l’extraordinaire pouvoir évocateur. Elle manie avec brio les codes de l’horreur tout en apportant au genre sa voix radicalement moderne et engagée. Provoquant à la fois fascination et répulsion, elle démontre à coups d’électrochocs que l’horreur est assurément humaine.
Une jeune femme est écrasée par le poids des peurs ancestrales ; des enfants abandonnés diffusent leur puanteur pour qu’on ne les oublie pas ; deux admiratrices dévorent le cadavre de leur idole... La sombre impératrice de la littérature sud-américaine nous précipite dans une vertigineuse descente à la suite d’adolescents torturés, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, dans les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme et des obsessions.
Traduit par Anne Plantagenet
Titre original: Los peligros de fumar en la cama
Le monde magnifique et horrible de Mariana Enriquez, tel qu’on l’entrevoit dans Les dangers de fumer au lit, avec ses adolescents détraqués, ses fantômes, les miséreux tristes et furieux de l’Argentine moderne, est la découverte la plus excitante que j’ai faite en littérature depuis longtemps.
Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature
Échos
Le Devoir
★★★★
«Mariana Enriquez est de ces voix uniques que l’on s’évertue sans succès à classifier, comme si l’on doutait qu’une telle créativité, lucide, gothique, résolument punk, puisse être autre chose que la somme de siècles d’innovations et de génies littéraires.»
La Presse
7,5/10
«Il y a dans cet imaginaire exalté, où les morts viennent hanter un monde corrompu et puant, quelque chose qui nous happe et nous fascine, dont on est incapable de détourner le regard. »
Le Figaro Littéraire
«Fantastique, horreur et épouvante, onirisme et surnaturel, règne de l’incongru, errance sociale, indigence morale, misère sexuelle, spiritisme, sur fond de rock sombre ou de guitares saturées et démoniaques… Tel est l’univers de la virtuose argentine Mariana Enriquez [...]»
Les libraires
«Avec plusieurs scènes et personnages récurrents, Enriquez propose une ode à l’étrangeté, un univers scabreux, glauque et tragique, mais aussi drôle et déstabilisant.»
Télérama
«Effroyable livre. [...] Son réalisme fantastique brasse ainsi la politique et l'onirique, nos fantasmes les plus sordides et nos prières les plus incandescentes. Tout peut arriver dans cet univers crépusculaire et pourtant brûlé de soleil, diaboliquement sensuel. Comme d'un tunnel de cauchemars et de rêves insensés.»
L'express
«[Parmi] les livres à ne pas manquer [:] Les Dangers de fumer au lit, recueil de nouvelles horriblement beau.»
Le Point
«Mariana Enriquez ne cultive pas le happy end, n’occulte pas la méchanceté du monde. Mais ce traitement à vif se fait au contrefort d’un sens aigu de la beauté, une beauté morbide, impétueuse, née de la rage de vivre de chaque personnage et du talent fou de l’autrice.»
Le Journal du Dimanche
«Si Stephen King devait se choisir une héritière, ce serait à n’en pas douter Mariana Enriquez [...] Douze histoires à l’atmosphère étouffante, poisseuse et dérangeante, qui font osciller le lecteur entre fascination et répulsion mais ne le laisse en aucun cas indifférent.»
Kirkus Reviews ★
«Un ensemble troublant de contes argentins gothiques, à la fois habiles et incisifs… capable d’absorber insidieusement le lecteur, comme des sables mouvants.»
Publishers Weekly ★
«L’amplitude de l’imagination d’Enriquez et son appétit vorace pour les scénarios morbides atteignent des sommets sublimes. Les lecteurs les plus aventureux seront récompensés lors de ces incursions au coeur du macabre.»
Booklist
«La prose simple et le ton direct d’Enriquez tranchent avec le caractère débridé et renversant de l’action qu’elle dépeint.»
The New York Times Book Review
«Les pires horreurs sont rapportées d’un ton superbement neutre… Les intrigues d’Enriquez dégénèrent avec une délectable rapidité.»
Chicago Review of Books
«Des histoires d’esprits et de disparitions qui, à travers des intrigues aussi captivantes que glaçantes, abordent les mystères du deuil.»
Les libraires
«On sait que ce ne sont que des histoires et pourtant, bien présents sont les frissons qui nous parcourent l’échine. Une lecture hors du commun pour lecteurs et lectrices averti.es!»
Blogue
«Et quelle conteuse remarquable que Mariana Enriquez ! Elle m’a entraîné là où elle le souhaitait avec une habileté déconcertante. Le souffle et la justesse de son écriture m’ont poussé dans des mondes qui m’ont laissé pantois.»
Solaris
«Avec Les Dangers de fumer au lit, j'ai eu l'impression de visiter les catacombes les plus sombres de la psyché humaine et de découvrir qu'elles étaient sans issue. Telle est l'horreur chez Mariana Enriquez : des dédales couleur encre où la seule lueur est celle d'une flamme qui se changera en incendie.»
«La question se doit d’être posée: avons-nous, avec Mariana Enriquez, une nouvelle reine de l’horreur? Après le troublant roman Notre part de nuit, récompensé notamment du Prix des libraires du Québec, elle nous prouve sa maîtrise du code horrifique avec ce très dérangeant recueil de nouvelles. Fantômes, vengeances, malédictions, hantises…»
Regarder l’horreur en face
C’est une photo que l’on n’oublie jamais. En 1985, elle a fait la une des magazines et quotidiens du monde entier. On y voit une adolescente agrippée à une branche d’arbre, le corps immergé dans une eau trouble. Elle semble calme mais son regard, braqué sur l’objectif du…