Monsieur Ho
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Monsieur Ho de Max Férandon
Nom : Monsieur Ho
Occupation : Fonctionnaire
Signe particulier : Discret de nature
Tâche : Recenser 1,3 milliard de Chinois
Dans un pays où être vivant signifie être plusieurs, Monsieur Ho est un menu fonctionnaire invisible. Un jour, le Très-Haut communiste l’assigne à une entreprise aussi vaste qu’insensée: le recensement de la Chine entière.
Ce fils d’un paria de la Révolution culturelle traversera un pays obsédé par l’avenir et oublieux de son passé. Humain avant d’être fonctionnaire, Ho ne pourra échapper au doute et ses états d’âme prendront peu à peu le dessus sur son devoir. Il faudra une panne mécanique (et existentielle) en Mongolie intérieure où, quarante ans auparavant, son propre père a disparu, pour que ce comptable apprenne à compter véritablement jusqu’à un.
Reportage surréaliste, fable grinçante sur la face cachée de l’Empire de tous les secrets, Monsieur Ho érige un rempart contre la bêtise en y opposant une lucidité aigre-douce parfumée de poésie à la vapeur.
Le jour entrait dans une nuit à court d'arguments.
Échos
Nuit Blanche
« Comment ne pas aimer Monsieur Ho ? [...] Comme dans toute fable qui se respecte, Monsieur Ho propose des personnages farfelus, des leçons à tirer, une quête d’absolu et une certaine morale existentielle. En prime, de l’humour et de belles analogies qui font des clins d’oeil au lecteur. [...] Est-il nécessaire d’ajouter que le second roman du néo-Québécois Max Férandon est attendu avec impatience ? »
Lettres québécoises
« La fable est percutante et, dans l’écriture élégante de Max Férandon, on croit entendre la courtoisie millénaire des Chinois. »
Le Soleil
« En plus d’être un roman fort bien écrit, Monsieur Ho permet une belle réflexion sur la pluralité et les déchirements auxquels est confronté l’Empire du milieu. Un constat on ne peut plus pertinent quelques mois seulement après le grand show des Jeux de Pékin. »
Ma page littéraire
« Magnifiquement écrit, le livre soulève des points sensibles sur une Chine qui a du mal à se dépêtrer de ses vieux démons. Rémission soudaine avant que la cruauté latente revienne. Max Férandon témoigne de sinistres évènements entrecoupés des « pensées oiselières » de Monsieur Ho, calligraphiées dans ses carnets. Par la voix pudique et acide de personnages pittoresques, tels le vieux trafiquant mongol Orgo, la photographe française excentrique Maude Bastien, des pages révèlent au lecteur, avec un humour décapant à peine voilé d’un brin de philosophie dénonciatrice, combien le destin de chacun est irréversible. Ce roman intimiste, malgré sa grandeur géographique, est à lire absolument. Il nous fait découvrir un écrivain qui a plus d’un livre à dire. »
Ici
« Max Férandon relève avec brio les défis qu’il a choisi d’attaquer dans un premier roman remarquable. »
Le Clap
« Original et délicieux ! »