Prix littéraire
Prix littéraire
L'oiseau de pluie
$17.99 – $29.95
L'oiseau de pluie, par Robbie Arnott, traduit de l'anglais par Laure Manceau
Certains disent qu’il s’agit d’un fantôme, d’autres d’un mirage, d’une créature translucide entièrement composée d’eau. Cet oiseau de légende, à qui l’on prête la faculté de faire la pluie et le beau temps, Ren l’a aperçu quand elle était enfant et ne l’a jamais oublié. C’était il y a plus de quarante ans, dans ces mêmes montagnes où elle vit recluse depuis qu’un coup d’État a frappé son pays.
Le jour où des soldats se présentent au village, Ren sait ce qu’ils viennent chercher. Dirigé par une jeune femme aussi fascinante qu’impitoyable, le bataillon ne reculera devant rien pour convaincre Ren de les mener jusqu’à l’oiseau. Dès lors, les fils des vies s’entremêlent, mythes et réalité se confondent.
Hommage vibrant au monde naturel, regorgeant de paysages grandioses et de personnages mémorables, L’oiseau de pluie illustre la précarité de nos liens avec l’environnement, les ravages que nous causons et le coût de la rédemption.
Traduit par Laure Manceau
Titre original: The Rain Heron
Lauréat, Age Book of the Year 2021
Finaliste, Miles Franklin Literary Award 2021
Finaliste, ALS Gold Medal 2021
Finaliste, The Voss Literary Prize 2021
Finaliste, Adelaide Festival Awards for Literature 2022 - Fiction
Finaliste, Tasmanian Literary Awards 2022 - Premier's Prize for Fiction
Coup de coeur Renaud-Bray
«Une méditation poignante et intemporelle sur notre relation fragile avec la nature.»
The Guardian
Échos
The Guardian
«Le roman n’étonne pas seulement par l’élaboration et la description brillante du héron de pluie, mais aussi par les portraits de générosité, de tendresse qu’il offre. […] Ce livre est d’une rare beauté.»
Le Monde
«L’imaginaire de Robbie Arnott se situe à la croisée du fantastique, avec ses créatures fabuleuses, et d’un univers postapocalyptique plus âpre qui renvoie le lecteur envouté à des questions brûlantes — la frénésie de conquête, la soif de brutalité et de destruction, la grande difficulté de l’homme à établir avec le monde naturel un rapport respectueux et apaisé.»
Le Devoir
★★★ 1/2
«[...] L’oiseau de pluie de Robbie Arnott, une réflexion aussi fascinante qu’impitoyable sur la précarité des liens qui unissent les êtres vivants à la nature. [...] l’écrivain tasmanien emprunte à l’imaginaire des mythes et bâtit un univers pétri de réalisme magique, à la croisée du fantastique et de la dystopie, dans lequel on entre avec les yeux lucides et impressionnables de l’enfance.»
Autrice de Faunes
«Dans ce roman tantôt doux, tantôt furieux, peuplé de créatures mystérieuses, Robbie Arnott capte la beauté effarante des forces qui ne peuvent être domptées: celles de la nature, des êtres vivants, et de leurs coeurs insondables.»
Les libraires
«Un livre de fiction comme il s’en fait peu, qui agit comme couverture lors de journées froides d’hiver, comme première fleur au printemps. On veut le garder près du cœur et, une fois la dernière page tournée, ne jamais s’en départir.»
Lettres québécoises
«Un récit épuré, où les forces de la Nature s'incarnent dans des bêtes fantastiques. [...] Porté par une superbe traduction de Laure Manceau, le roman subjugue dès ses premières pages.»
La Croix
«Servi par une prose limpide et vibrante et une imagination féconde, le roman de Robbie Arnott met en garde contre le "carnage tranquille du monde" autant qu’il en célèbre la beauté […] Conte écologique, politique et philosophique, L’oiseau de pluie confronte l’homme à la nature qui s’ébroue dangereusement sous ses assauts malveillants, ou aux légendes qui finissent par se confondre avec la réalité.»
Libération
«On entre dans le roman comme dans un conte à l’heure du coucher, une petite graine d’imaginaire semée à chaque nouvelle phrase […] avec en toile de fond cette question, posée à plus d’un titre : peut-on capturer un mythe, le mettre en cage? La constante, outre la galerie de personnages féminins durs à cuire, c’est la splendeur des alentours, dans un ensemble au croisement du réalisme magique et du nature writing. […] La narration s’enfonce dans la vallée aussi profondément que dans les intériorités.»
Le Matricule des anges
«Peut-être faudrait-il inventer pour ce roman un nouveau genre : le merveilleux dystopique ou la dystopie merveilleuse. […] ? S’y débattent des êtres humains qui, eux aussi, offrent, en comparaison avec nous, de subtiles différences, comme un décalage plus ou moins sensible, comme le bougé ou le flou d’une photographie tremblée. Des images, avant tout, s’imposent, fortes, effrayantes et magiques à la fois, ensorcelées et ensorcelantes. […] Loin de se limiter à un simpliste roman à thèse écologique, c’est en nous plongeant dans ces confrontations entre des êtres humains déjà défaits, coupables et victimes à la fois, et une nature en voie d’épuisement que Robbie Arnott avertit, lance l’alarme.»
RTBF, « Déclic »
«Une maturité d’écriture assez exceptionnelle. Il y a de la violence, de la cruauté, de l’amour, du suspens… Robbie Arnott est vraiment un auteur à suivre, qui jongle admirablement avec les données compliquées de notre époque.»
Europe 1, « La voix est livre »
«Robbie Arnott raconte de grands mythes. On voit émerger, devant nos yeux ébahis, un héron bleu magnifique, un poulpe multicolore. […] Il y a quelque chose du réalisme magique, on ne sait pas tout. On est vraiment plongé dans ce livre magnifique.»
La Libre Belgique
«Avec ce roman aussi poétique qu’inventif, Robbie Arnott ne craint pas d’embarquer son lecteur dans une histoire qui, alors qu’elle s’appuie sur la clé de voûte d’un riche imaginaire, ne néglige ni la tension du récit ni des thématiques qui nous concernent voire nous interpellent : l’urgence climatique, une réalité socio-politique inquiétante, ce qu’a d’essentiel le lien entre parent et enfant, les mystères qui aiguillonnent malgré nous, malgré tout, nos vies. Entremêlant lyrisme et générosité, L’oiseau de pluie est pétri d’une singularité comme on en croise peu.»
Pénélope - ICI Première
«C’est une écriture qui met la nature en vedette, c’est une écriture pour les sens […] C’est tellement bien rendu et ça ajoute au plaisir de lecture […] Je recommande à 120%! »
L'oiseau de pluie
Une fermière vivait, tant bien que mal. Si elle plantait des céréales, elles ne germaient pas. Si elle faisait pousser du riz, il pourrissait. Si elle essayait d’élever des bêtes, elles suffoquaient et s’éteignaient avant d’avoir vu le soleil se lever une seconde fois (ou mouraient à la naissance, emportant…
Petros Koublis
Dans L’oiseau de pluie, Robbie Arnott interroge notre rapport à la nature. Entre fable, conte philosophique et suspense, le livre expose un mythe, une légende, celle d’un héron translucide, surgi des eaux, ayant la capacité de régir le temps qu’il fait. L’auteur tasmanien y met en scène deux…
