Quand viendra l'aube
$11.99 – $18.95
Quand viendra l'aube, par Dominique Fortier
Au cours d’un été d’orages et de tempêtes suivant la disparition de son père, Dominique Fortier tient un carnet où elle explore le pouvoir des souvenirs à nous survivre et à élargir le réel. Elle recense autour d’elle les mystères grands et petits jalonnant nos existences : le fleuve qui coule à l’envers, des oiseaux qui parlent, le brouillard qui se dissipe comme un rideau se déchire, une montre à moitié cassée et assez de questions pour durer toute une vie.
Quand viendra l’aube convoque les voix de François Villon, d’Emily Dickinson et de Rebecca Solnit pour illuminer le deuil. Dans ces pages intimistes, l’auteure des Villes de papier et des Ombres blanches livre un bouleversant témoignage où chatoient mille et une nuances de bleu, couleur de la nostalgie, du manque et du ciel avant le lever du soleil, lorsque les ombres s’estompent et que les fantômes se révèlent pour ce qu’ils sont : des souvenirs qui refusent de mourir à leur tour.
Chacun d’entre nous ne possède qu’un faible nombre d’images qui nous hantent sans qu’on sache d’où elles viennent, si ce sont des rêves ou des souvenirs, et qui disparaîtraient si par malheur on parvenait à les élucider. Elles n’existent que dans ce mystère renouvelé qu’elles ne cessent de nous présenter, chaque fois sous un aspect un peu différent. Ce sont des nuages.
Échos
Le Devoir
★★★★
«De son écriture raffinée, l’autrice signe avec Quand viendra l’aube une réflexion émouvante et nuancée sur le deuil, la création et le pouvoir de la nature sur celle-ci.»
Le Soleil
8,5/10
«Entre l’essai et le récit intime, l’autrice nous convie sur la grève de Saint-Antoine-de-Tilly, sur la côte est américaine ou encore dans les rues d’Outremont. Une longue balade lors de laquelle elle se confie sur le deuil de son père, de son ami François Ricard et de sa sœur aînée. Des souvenirs, des paysages et des moments de vie que la poète traite avec cette douceur propre à sa plume.»
La Presse
«Bouleversantes, les premières pages de Quand viendra l’aube indiquent que ce témoignage forcément très intime est, comme Les villes de papier, l’œuvre d’une grande lectrice, à la différence près que ce sont ses souvenirs, et non le travail d’Emily Dickinson, qu’elle soumet cette fois-ci à la sensible clairvoyance de son regard.»
Les Libraires
«La puissance des souvenirs et l’insondabilité des petits mystères nous entourant se déploient côte à côte avec Dickinson, Solnit et Villon, le tout sous la figure tutélaire du père disparu de l’autrice.»
Culture Club
« C’est un tout petit livre, minuscule, mais c’est un grand livre pour moi […] j’en ai encore la chair de poule, c’est un livre qui va rester sur ma table de chevet […]. Un petit bijou ».
Lettres Québécoises
«Tel un herbier d'images, Quand viendra l'aube collecte des éclats de beauté qui pourraient survivre à la mort.»
Le Devoir
«Dominique Fortier a le don de dénicher, dans les mots des autres, de grandes vérités sur les petits et grands mystères de l’existence.»
Le Verbe
«[...] Chaque mot a été choisi avec soin créant ainsi des réseaux de sens qui dépasse [le livre] et habite le lecteur d’un sentiment pénétrant, mais jamais lourd : profond et lumineux à la fois. Comme pour la musique en creux dans le pavillon d’un coquillage abandonné, l’aube se lève sur la nuit.»
Les libraires
«Ce petit livre, c’est du Fortier à son meilleur, un condensé d’érudition encyclopédique et de phrases tissées avec soin, observations sensibles du quotidien et de ce qui vibre autour, retenue naturelle et douceur nourries par le bruit des vagues et des nuits d’insomnie.»
Le Canada Français
«Quand viendra l’aube est une oeuvre d’une ingénuité naturelle mettant à nu un peu du moi quotidien de l’écrivaine et quelques fragments au ton retenu de son intimité.»
La Presse
«Dense et limpide comme un cristal de roche.»
Littérature du Québec
«Un bonheur à savourer tout doucement, en prenant son temps pour ne rien rater.»
Châtelaine
«Ce carnet bouleversant, rédigé à la suite du décès de son père, témoigne d’une connaissance intime de la littérature, mise au service de l’éternité du présent et de la beauté des petites choses. Un livre qui a la délicatesse du muguet et la douceur d’un souvenir.»
Journal Métro
«D’abord, c’est super tendre, c’est doux, c’est beau. Et puis surtout, c’est une longue méditation sur le deuil, parce que c’est l’histoire de la perte d’un père. Voilà, je trouve que l’on vit à une époque assez violente, donc ça fait du bien. C’est un roman apaisant.»
Avancer aveugle
C’est tout naturellement que l’esthétique – entière, lumineuse, fluviale – de Stéphanie Robert s’est imposée pour enjoliver la couverture du livre de Dominique Fortier.